CE1A | Reportage/ Interview : L’enfance de nos grands-parents
Dis... C'était comment avant ?
Nous avons posé des questions à nos parents et à nos grands parents, même à nos arrière grands parents.
La question : C’était comment avant ? L’école, les objets, les loisirs, la ville, tout... Raconte !!!
La question : C’était comment avant ? L’école, les objets, les loisirs, la ville, tout... Raconte !!!
Écoute ce que disent nos grands-parents !
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Livia
Ma grand-mère est suédoise. Elle a 84 ans. Elle m’a parlé de la vie à Stockholm il y a plus de 70 ans. À Stockholm il y avait deux lignes de bus, et quelques tramways. Il n’y avait presque pas de voitures personnelles. Il y avait encore des charrettes et des chevaux, pour livrer le lait, la bière. On n’avait pas de lave-vaisselle, ou de machine à laver le linge. Il n’y avait pas toujours d’eau chaude dans les maisons. Peu de gens avaient le téléphone. Le téléphone était fixe, relié par des câbles.
Emilia
La grand-mère d’Emilia est finlandaise, mais elle sait parler français. Elle nous a parlé de son enfance en Finlande. Elle jouait beaucoup dehors, avec ses frères et soeurs. Sur la photo, on la voit devant sa lekstuga, il y a environ 65 ans...
Sacha
Sacha lui aussi a demandé à ses grands parents quelques informations sur la télévision, la télévision il y a 60 ans. La télé avait 4 boutons et deux chaînes. Elle était en noir et blanc. Il y avait des programmes à regarder une ou deux fois par jour. Et quand il n’y avait rien, on voyait une image fixe sur l’écran. (La première, à droite) L’image avec la pendule apparaissait sur l’écran, quand un programme allait bientôt commencer. La dernière image apparaissait quand il y avait une panne, et que le programme était interrompu.
Lucie
Ma grand-mère m’a parlé de l’école il y a plus de 70 ans. Elle m’a raconté qu’à l’école, il y avait une leçon de morale tous les matins. Et elle m’a expliqué ce qu’ils avaient comme matériel dans leur trousse.
Nathanaël
L’école avant : Si on faisait une bêtise, on allait au coin. L’école était plus compliquée. Le maÎtre avait une blouse. Mon papi et ma mamie écrivaient avec un porte-plume. Sur l’ardoise, on écrivait avec des craies. Ils étaient 40 dans la classe. Le CP ne s’appelait pas CP, c’était la onzième, et le CE1 s’appelait la dixième, et le CE2 s’appelait la neuvième. Sur la photo, on voit le grand père de Nathanaël à l’école, en CM2.
Junie
Junie : Qu’est-ce que tu avais comme cadeau de Noël ?
Papy André : Mon grand-père était menuisier, alors tous les ans, il nous faisait des jouets en bois. Une année, il m’a construit une brouette et j’étais très content de le suivre partout avec ma brouette et de ramasser les légumes dans le jardin.
Junie : Est-ce que tu as eu peur pendant la guerre ?
Papy André : Un matin, j’ai eu très peur, je me suis levé et j'ai vu 60 chevaux attachés aux pommiers. C'était des Allemands qui partaient faire la guerre et qui avaient passé la nuit ici. L'un d'eux m'a fait faire un tour à cheval. Une autre fois, nous devions traverser la Seine pour aller à Petit Quevilly mais les Allemands avaient détruit tous les ponts. J’ai dû traverser sur des planches de bois et me tenir à une grosse corde. À la fin de la guerre, mon père est revenu. Il avait fait un très long voyage, il était mal rasé, il portait un grand manteau noir et quand je l'ai vu, j'ai dit : « c'est ça, mon père ? »
Papy André : Mon grand-père était menuisier, alors tous les ans, il nous faisait des jouets en bois. Une année, il m’a construit une brouette et j’étais très content de le suivre partout avec ma brouette et de ramasser les légumes dans le jardin.
Junie : Est-ce que tu as eu peur pendant la guerre ?
Papy André : Un matin, j’ai eu très peur, je me suis levé et j'ai vu 60 chevaux attachés aux pommiers. C'était des Allemands qui partaient faire la guerre et qui avaient passé la nuit ici. L'un d'eux m'a fait faire un tour à cheval. Une autre fois, nous devions traverser la Seine pour aller à Petit Quevilly mais les Allemands avaient détruit tous les ponts. J’ai dû traverser sur des planches de bois et me tenir à une grosse corde. À la fin de la guerre, mon père est revenu. Il avait fait un très long voyage, il était mal rasé, il portait un grand manteau noir et quand je l'ai vu, j'ai dit : « c'est ça, mon père ? »
Julia
Mon grand père a grandi dans une petite ville près de Grenoble, il y a 65 ans. La vie était beaucoup plus simple, car ils n’avaient pas beaucoup de choses: pas de voitures, pas de frigos. Les mamans souvent lavaient le linge à la main. Il n’y avait pas d’ordinateurs, pas de téléphones portables. Mais ils ne savaient pas que ces objets existeraient un jour, donc cela ne leur manquait pas. Les enfants n’avaient pas d’activités. Ils jouaient souvent simplement dehors avec leurs copains, ou ils lisaient des petites revues.
Emeline
La grand-mère d’Emeline a grandi dans une petite ville française, dans les années 1950.
C’était comment ta cour de récré ?
Il y avait deux très grandes cours qui communiquaient, avec de très grands platanes qui faisaient de l’ombre pour les recréations quand il faisait chaud, on jouait à la marelle et au saut à la corde
Tu habitais où quand tu étais petite ?
J’habitais dans la même ville que maintenant mais à un autre endroit C’était au centre de la ville car mon papa (ton arrière grand père) était pharmacien et avait sa pharmacie juste en face. C’était une petite rue pleine de magasins partout, on faisait toutes les courses à pied en deux minutes !!! on pouvait tout acheter même des meubles, des tv, des machines à laver, des livres, des habits …absolument tout en deux minutes dans la même petite rue . C’était très pratique , les super marchés n’existaient de toutes façon !!!!
Les rues étaient très animées c’était très sympa, tout le monde se connaissait.
C’était comment ta cour de récré ?
Il y avait deux très grandes cours qui communiquaient, avec de très grands platanes qui faisaient de l’ombre pour les recréations quand il faisait chaud, on jouait à la marelle et au saut à la corde
Tu habitais où quand tu étais petite ?
J’habitais dans la même ville que maintenant mais à un autre endroit C’était au centre de la ville car mon papa (ton arrière grand père) était pharmacien et avait sa pharmacie juste en face. C’était une petite rue pleine de magasins partout, on faisait toutes les courses à pied en deux minutes !!! on pouvait tout acheter même des meubles, des tv, des machines à laver, des livres, des habits …absolument tout en deux minutes dans la même petite rue . C’était très pratique , les super marchés n’existaient de toutes façon !!!!
Les rues étaient très animées c’était très sympa, tout le monde se connaissait.
Benedikt
L’arrière-grand-mère de Benedikt aura 100 ans l’année prochaine. Voici quelques extraits de la lettre qu’elle nous a écrit pour nous parler de son enfance.
J’ai grandi à Brest, un grand port de France, à l’extrémité de la Bretagne, dans le département du Finistère, qui signifie”fin de la Terre”. À Brest, mon école s’appelait ”La Retraite”. Il n’y avait pas d’uniforme, mais sur la photo, je porte un manteau bleu marine et un véritable béret de marin, décoré d’un ruban sur lequel est écrit ”Dupleix”, le nom du bateau—un croiseur - que commandait mon père, officier de la marine française. Nous aimions beaucoup aller sur son bateau, quand nous étions invités à des fêtes ou à des goûters. Il n'y avait pas de cantine dans les écoles, et nous déjeunions tous à la maison. L’après-midi, après la classe, des promeneuses venaient nous chercher à l’école. C’était des veuves de marins, habillées tout en noir, portant une coiffe de dentelle comme les bretonnes à l’époque. Elles promenaient les enfants sur le cours d’Ajot. La nôtre s’appelait Anna, et elle me donnait des pastilles Valda, contre la toux. Nous jouions à la marelle, sur des marelles toutes tracées, sur le cours d’Ajot. Parfois, nous achetions des bonbons chez l’épicière qui s’appelait Alfonsine.
Elias
À l’école de mon papa il n’y avait pas d’ordinateur, de tablette, ni de téléphone portable Il y avait des livres et des cahiers. Pour écrire on utilisait des stylos-plume avec de l’encre et un trou sur la table pour avoir l’encre. Les tables s’appelaient des pupitres. Ils y avait un casier sous la table pour ranger les affaires. On était assis 2 élèves par table.
Djoud
Djoud a interrogé son grand-père.
Est-ce que la ville, les rues ont changé depuis que tu étais petit?
Les petits magasins ont été remplacés par des grandes surfaces (des supermarchés). Les villes ont beaucoup plus de circulations de voitures, et elles se sont transformées pour être adaptées à la circulation en voiture.
Les petits magasins ont été remplacés par des grandes surfaces (des supermarchés). Les villes ont beaucoup plus de circulations de voitures, et elles se sont transformées pour être adaptées à la circulation en voiture.
Les objets usuels qu’on utilise ont-ils changés ?
Les adolescents passent beaucoup de temps sur leurs téléphone portable, et cela n’st pas bon pour eux. Alors qu’avant, on en avait pas.
Amélie
Ma grand-mère m’a dit qu’à la cantine, quand elle était à l’école, on ne choisissait pas ce qu’on voulait manger. On devait manger ce qu’il y avait, on était obligé!
Sophia
La grand-mère de Sophia était dans une école suédoise, et l’éducation était beaucoup plus sévère que maintenant.
Violaine
Ma grand-mère m’a parlé de son école.
Ils portaient des tabliers, et il y avait une école de fille et une école de garçons séparées. Ils écrivaient avec une plume qu’ils trempaient dans l’encre.